Wallenberg

Wallenberg naît en 1983, à Paris, en plein cœur du Marais, autour d’Hervé Costuas et de Valérie Giannorsi. Le groupe issu du mouvement post punk initie avec d’autres la vague cold-wave française et marque, par son empreinte vocale et son talent, la scène rock parisienne de la fin des années 80.

Par un travail acharné, un charisme impressionnant et une volonté d’aller à la rencontre du public, Wallenberg bénéficie alors rapidement d’un following fidèle.

Mais le groupe, peut-être trop intransigeant sur leur engagement et sans compromis quant à la commercialisation de leur musique, se sépare prématurément en 1988, à l’aube d’un succès qui les aurait propulsés d’emblée en haut de l’affiche.

Hervé traverse alors une période charnière dans sa carrière musicale et c’est la rencontre avec Stiv Bator (Dead Boys, Lords of the New Church) qui deviendra son ami et son père spirituel, qui lui permet de se lancer à nouveau avec le même enthousiasme dans des projets musicaux transverses, tout d’abord le projet Beware beaucoup plus rock avec la composition des titres : « the hill » et « taste of the death, tome 1 », ensuite le projet Tales avec Franck Plagnard à la guitare et la sortie en 2001, d’un trois titres « The land of the sun », incluant le morceau phare « Why » marque un retour vers la cold wave et ses influences premières.

En 2004, Hervé réinvente Wallenberg, avec la sortie sur le label créatif et innovant « Manic Depression Records » du double album « Sea of Sins », incluant les morceaux « Ode to Gilles », « An Eye for an Eye », mais également les titres cultes des années 80 : « Someone‘s changing », « Memories damage » et « Dublin ».

Mais c’est la rencontre avec Nicolas Huet en 2007, (à la basse et à la programmation), qui permet à Hervé et à Wallenberg d’atteindre la maturité, l’équilibre et la complémentarité musicale.

Le nouvel album du groupe : « Love is Slavery » dont la sortie est prévue en mai 2013, en est l’aboutissement concret : chaque morceau y a été pensé, perfectionné, travaillé encore et encore, la majorité des titres ont été « rodés » sur scène (concerts avec Alien Sex Fiend, Charles de Goal, Vendemmian, Collapse, Warum Joe), directement au contact et dans le respect du public.

Les mélodies ciselées, sombres et puissantes composée par Nicolas et Bernard Gomez (à la guitare) comme « Merely Sleeping » ou « Tribal Tomb » sont comme des écrins étranges nous permettant d’appréhender avec enthousiasme leur univers ; les morceaux comme « Legalize me » et « Taste of the Death, Tome 2 », vont surprendre par des sonorités toujours cold et dark mais un peu plus « rock ».

Les textes écrits par Hervé pointent la nature humaine comme jamais, en mêlant tout à la fois surréalisme et mysticisme. Il décortique les sentiments jusqu’à l’extrême, toujours fidèle à ses obsessions. Wallenberg se stabilise désormais avec l’arrivée de Raphaël Catonné à la guitare.

Wallenberg peut sereinement fêter ses 30 ans d’existence, here we are…

2019, Wallenberg sort un nouvel album “And There Were Are” avec deux nouveaux musicien, sur le label D-Monic.