Zuruck Placenta

1988//1992 – Au début – 5 personnalités — 3+2 — Histoire lourde
Basse // Batterie // Guitare // Chant // Clavier
Un son / des sons / Verneuil-sur-Seine / Des trajets
Une maison / Une cave / Un chien, un chat / Des peintures / des gens
Bertrand – La télé – Le ping-pong – La cuisine
Trop fort / Trop fort / Trop fort
Le silence après Dorment !
S+ – (peu de) concert(s) – S+
Un disque / 11 novembre de côté / SVO / La cuisine, encore
Une pochette – Une prise de tête, comme au début – 1992//1988

ZURÜCK PLACENTA
Remercie Manic Depression & eJ pour leur patience

Une fois n’est pas coutume, pour sa prochaine sortie, Manic Depression est allé chercher dans les archives de la cold wave française.
Un hasard pour ainsi dire, mais un hasard logique, puisque ZURUCK PLACENTA formé en 1986 comptait dans ses rangs un certain FABRICE, l’actuel chanteur de FRUSTRATION, aux côtés de JEANJEAN (BABEL 17), Olivier TONUS(Les PEACOTS), Christophe JULIEN, et Pat SCIBERRAS (Les GORGONS)
Une découverte aussi, puisque l’unique album enregistré par le groupe en 1992 au studio Jean TAXIS prenait la poussière dans un placard jusqu’à ce qu’un proche du groupe me le fasse écouter il y a quelques temps…
Un coup de cœur enfin, dés la première écoute !
Leurs contemporains, leurs proches s’appellent LITTLE NEMO, MARRY GOES ROUND, ASYLUM PARTY, BABEL 17… on est en pleine vague « touching pop », mais l’univers de ZURUCK PLACENTA est plus proche de la cold wave originelle.
Une voix glaciale, des textes en français sur une musique tendue, énergique, guitare hurlante, environnée de synthés d’outre-tombe, basse plaintive et batterie « Steve Morrissienne », C’est un peu un album –bilan du rock sombre de sa décenie, non pas un dispensable plagia de tel ou tel groupe, mais un subtil mélange d’influences noyée dans une sauce toute personelle. Mais la vie est ainsi faite, une sorte d’ « endormissement fataliste », selon leur propres dires a eu raison du groupe avant que l’album ne sorte…voilà qui est réparé !